Kagi & Kagi
Poèmes sans poésie ni poètes
Sous sa touffe
Sous sa touffe la phrase grandissait
Et grandissait tellement qu'en son
Milieu un ciel apparut
Comme une mousse de désir
L'Aubergine
Elle fait frire l'aubergine
Et de sa main libre
Elle prend mon chibre.
— Le calme de la cuisine.
Frisson
Entourant ses genoux de ses bras
Elle inspire profondément…
Ses seins ont frissonné.
Les Heures
— Est-ce que les heures passent, Kagi ?
— Non, c'est toi qui passes, pas les heures.
— Mais alors, à quoi bon mettre le réveil, Kagi ?
— Ainsi tu pourras mourir à temps.
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