Kagi & Kagi
Poèmes sans poésie ni poètes
Trop tard
Cristaux, rayures, paravents.
Tout un assortiment,
Quand est venu l'aube.
— Pauvre de lui, trop tard !
Désaltérer
Les petites suites en bémol,
Sans amour vous ne pourriez pas
Désaltérer, secouer, faire escale.
— À la tête, tout de suite !
Fidel à la pompe Castrol
Hi, Kagi !
Toujours fidèle au poste,
Quand je remplis le ré
Servoir de mon auto,
Je le vois, le gros
Barbu et son cigare.
Qu'il n'approche pas ou
Je ne réponds de rien.
Vrai : dans ces moments-là,
Il faut se concentrer !
Aïe ! Pan ! Pan !
Sixte napolitaine
À la radio toute, une poignée d'idiots
Je lâche, les cigales sur le populo
C'est dramatique, comme de l'art.
Au cadran :
sixte napolitaine
.
Sauf le bouton !
Sauf le bouton
, lui dit Faconde !
Tonton Albert a encore déconné,
Il a des poils qui lui poussent sur le nez.
Et voilà ! Elle est furibonde…
Passacaille (2)
J'ai vu passer la cavalière
Couchée sur le flanc
Et j'en suis tombé amoureux
Comme un beau caprice
Elle tire la langue
Couché sur le flanc
J'ai vu passer la cavalière
Comme un beau caprice
Quartet in my pocket
Tony a mis le paquet,
Miles a soufflé dans le tas,
Ron a tiré la corde,
Kagi tient la porte.
(Ça finit toujours comme ça.)
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