Oh, toi, oh oui, toi !

Passe donc, profite de ma mort.

Déserte la corde, évite le souffle,

Parodie la chance, oublie la danse.


Je suis crotté de toi.

Faconde

Faconde Norwest est une femme gaie.

Elle est gaie des graisses

Elle est gaie de la croupe.


— Monsieur, s'il vous plaît : à la caisse !

Polésie est partie

Polésie, Polésie,

Où es-tu partie ?

Et moi qui reste

Dans tes draps sales !
Ce n'est pas moi
Ou alors c'est moi
Mais je ne m'en souviens pas

KiM

Poétique action

Faire semblant, c'est un bon titre.

Faire pendant, c'est un bon litre.

Faire le pitre, c'est un roman.

Noël

Noël, éclat de Noël, charme.

À la pointe du songe,

Mes joues, lavées de larmes.

ACIDE

Propanal (CAS123386)
Benzene, (1-methylethenyl)- (CAS98839)
Ethanone, 1-phenyl- (CAS98862)
1,3-Isobenzofurandione (CAS85449)
Benzene, 1,4-dinitro- (CAS100254) ou Benzene, 1,3-dinitro- (CAS99650)
2-Propanone (CAS67641)
Acetic acid (CAS64197)

Si je voulais, je continuerais…

Repassage (3)

Huit chemises, trois shorts,

Quatre draps housse, un pantalon,

Une nappe, des chiffons.

Je suis mort(e).


— Eh non, ce serait trop beau…

En transe

J'en ai encore le muzo fragrancé
d'avoir les pétales frôlé
ô rampo du nikkon
de tes roses pompons

KiM

Dimanche 28 septembre

Chérie, nous sommes le dimanche vingt-huit septembre !

— Hmm ?

Rien à faire, elle est trop…

— Hmm ?

Rien, rien, rendors-toi, je fais de la poésie.

Recette

Fendre l'aubergine, mettre une rondelle…

Oh ! Kagi, où vas-tu, comme ça ?

Moi ? mais je vais tirer le vin de joie.

Repassage (2)

Vapeur, calme, chuintements doux.

Pschhh pschhh schhh…

Luna dort et approuve.

Joachim Malats (1872-1912)




Repassage

Trois chemises, deux pantalons.

Dix serviettes de table, six serviettes de toilette.

Neuf T-shirts, sept slips.

Trois enveloppes de traversin, cinq taies d'oreiller.

Huit torchons, un drap, deux mouchoirs.


Ça ira pour aujourd'hui.

Castor Johnson

Castor Johnson est à Johnson

Ce que Sartre est à la musique dodécaphonique.

Il va de soi que je simplifie

Pour les besoins de la démonstration.

Do-si-do-fa-mi-do.

Dans les bois

Fred vise,

L'enfant l'exaspère, 

Alors tire, sans.

L'enfant touché.

Fred voulait mourir.

Pauvre, vivre…

Mirages

Au ciel, tout le jour, ces oiseaux hurlants,

Rayant l'azur comme papier musique.

À la jumelle, je ne peux les suivre,

Homme invisible sous leur nez de cuivre.

J'attends leurs virages mélancoliques

Et je ne suis plus qu'un petit enfant.

Tout à coup, en 12 CH

Arnica Montana et Mercurius Solubilis 

Marchaient ensemble, main dans la main.

Aconit, haut dans la colline, les regardait venir.

Ruta Gravolens ne dormait que d'un œil,

Tandis que Phytolacca Decandra terminait ses ablutions.

Nux Vomica, lui, restait à l'écart, silencieux, morose.

Tous sentaient qu'il allait se passer quelque chose.

C'est ce moment que choisit Ipeca pour lâcher :

« Korsakov a le bourdon, ça ne m'étonnerait pas qu'il pleuve. »

Comment taire (1492)

Comment comment ? Comment pourquoi ?

Ha ha ha, il se moque ! Ha ha ha, il se com' !

« Taire ! Taire ! Taire ! »

Hé, Kagi, tu peux descendre, Véra s'est barrée !

« Taire ! Taire ! Taire ! »

Oh, laisse-le, à force il a la vigie raidie.

Si j'avais voulu

Ta ga da, ta ga da, ta ga da.

Je suis à Séville. 

Ta ga da, ta ga da, ta ga da.

Je joue de la guitare. 

Ta ga da, ta ga da, ta ga da.

À Séville, je joue Sevilla.

Ta ga da, ta ga da, ta ga da.

Sevilla, d'Albeniz.

Ta ga da, ta ga da, ta ga da.

Mais j'aurais pu le jouer au piano.

Oh oh oh, oh oh oh, oh oh oh !

La semaine prochaine, j'irai à Nice.

Ho hisse, ho hisse, ho hisse.

Et je logerai au Ritz.

Ta ga da, ta ga da, ta ga da.

Hue, Véra, hue ! Avanti la machina !

Véra, kantique

« Véra, Véra, Véra.

Cervelas, pasta, nada.

Couchée, Véra, couchée ! »

Chaque soir, Kagi doit réciter cette prière, avant…

Avant Fluocaril, bain de pieds, confiture.


      On lui avait promis une grande efficacité.

Automne

Ce soir, j'ai l'air mauvais.

Enflé d'une courtisane au miel,

Je sors mes pinceaux au curcuma. 


Albert, comme toujours dans ces moments-là,

Albert éternue en psaumes

Sur sa robe safran.

Elle : « Mais, Albert, pourquoi ? »

Albert : « Écoute ! Écoute écoute ! »

Sur ce, le poète exhibe ses doigts de pied,

Comme un chant de tribu 

Antique rubis sur l'ongle.

Elle fait celle qui s'y entend,

Se penche en avant, pauvre momie averse,

Son sein droit coule au dehors,

S'étale, se liquéfie, quitte son corps…

Et tous les trois nous nous noyons,

Sans avoir pu finir la partie.


En septembre, il vaut mieux

Jouer au bilboquet que

Faire de la sonate.

Gris

Fleur du soir,

Ce ciel gris

Et ce tendre sommeil,

Vous êtes révolus.

Transfert


À partir d'aujourd'hui

Kagi se nomme Jeff Koons.

Il va faire des envieux, c'est certain.

Mais il veut absolument se mettre dans la peau de Jeff.

Boson vole !

« Il ne faut pas prendre Kagi pour un couillon ! »

Mais voyons, mais voyons, tout le monde a raison

Tout le monde a toison, Kagi !

Tout le monde sauf si…

Flora ?!

Flora ? a dit Georges !

Mais pourquoi, mais pourquoi ?

Ah, si je le savais, moi !

Conseil



Petit, ne refuse jamais 

Les avances d'une hystérique.

Elle se vengera, tôt ou tard.

La ville

On faisait vingt kilomètres

Et on était au bout du monde !

La belle vie !

Marinette


Marinette conduisait toujours pieds nus.

Le bras droit levé, passant les vitesses

De son ID 19, les cheveux au vent.

L'aïeule

Jéromine lui dit : « Au cul ! »

L'Empereur s'esclaffa et vida son verre.

Alors ils se mirent à rire aussi.

Les Douzes

Norbert Castang, Ari Vogalen, Aristide Désert,

Timoléon Andair, Blaise Cantot, Sadi Jurmentel,

Léandre Barnin, Olier du Garre, Ménandre Pastrel,

Pamphile Dastour, Titien Marjac, Solon Halendert.

Paul, Serge, Alain

Il vient chez moi.

Je retrouve Paul et Serge avec plaisir.

Finkielkraut est étrange mais très amusant.

La maison…

Dans sa gueule


Elle dans, e, el-le,

L en raf-ales, Cha

usson s mi ro ir bris é

Dans la  g u  e   u    l     e  

Rouge du temps.


Je referme le couvercle, je m'endors.

En bâteau

Oignons, haricots verts, cocos, courgettes, pommes de terre.

Aubergines et tomates, un peu de vert.

Faire fondre.

S'installer dans la londre.

Dériver…

Le grand psychanalyste

Et comme dit Reiser : 

Vive les femmes !

Ça, Coco, c'est de la came !

En balade là-bas, 

Chaque jour un peu plus bas

Dans ce foutu désert.

Apostrophe

Kagi, ressaisis-toi, voyons !

Marie-Paule, c'est bien gentil,

Mais que vient-elle faire ici ?

Sylvie

Stéphanie est au lit

Avec Aurélie et Julie,

Avec Suzy et Clélie,

Et aussi avec Coralie.

« Je veux vi-i-i-vre… »

Marie-Paule

Marie-Paule est très sympathique.

Vraiment, je ne regrette pas d'avoir attendu

Presque deux heures dans son cabinet si moche.

En voilà une qui n'a rien demandé à l'époque.

(Qui le lui rend bien.)

Lux


Aline monte sur la colline.

Là, en trois mouvements et quart,

Elle allume le monde de son phare.

À la hussarde


La Traviata est de traviole,

De traviole sur son guidon,

Les jupons par dessus le toit.

Être et avoir

Je suis un pléonasme gastrique.

Ne dites pas que vous le saviez,

Vous ne saviez rien du tout.

Vous ne savez même pas qui est train de parler.

(Les pléonasmes gastriques sont courants en Afrique.)

Pénoplaste

Je suis un pénoplaste.

J'ai un, et même, deux diplômes, de pénoplastie.

Nous ne sommes pas très nombreux, nous, les pénoplastes.

Che vecchia maledizione !

Quatuor




Adam et sa pomme,

Kagi et sa queue mentale.

Ève et sa gomme.

Le rire

Pourquoi il ne faut pas rire.

Si je vous le disais, vous seriez bien capable

Tout de même de rire.

Vestibule

Une fois le vestibule nettoyé,

Anna-Maria se dirigea vers l'alcôve.

Il était là, fumant, énorme.

Le fauteuil grinçait, 

On entendait la terre gémir.


      « Doucement, Anna-Maria, doucement ! »

La Queue mentale (suite)

Bon.


Bien.


En effet…

Je voudrais

Je voudrais, oh, si vous saviez comme je voudrais !

Non, ne croyez pas que c'est facile à dire.

Là, tout de suite, oui. Renée…

Malika

Malika était arrivée un soir, à Paris, elle avait faim.

Nous étions allés manger des gâteaux sur le boulevard Saint-Germain.

Là, elle m'a dit qu'elle était très pressée de faire l'amour avec moi.

On a emporté les gâteaux rue Linné.

Je crois que je me suis trompé de rubrique.

Cumul

Le gros cumulus poursuit le petit nimbus

Qui se trémousse du coton,

En s'étirant la traîne.


Si c'est le boxon même là-haut,

Qu'est-ce qu'on peut faire ?

News

NORMAN BOULWARE envie de jouer aux cartes ?

L'invite des marques MacWay lettre promotion.

Fatima Grolcain vous nettoie le vestibule.

Je vais te chauffer !

Tremble, Kagi !

Kagi et le sexe


— Ma queue est trop masculine.

— Oui, oui, je vois ça.

— Vous pouvez faire quelque chose pour moi ?

— Mais bien évidemment franchement j'avoue !

— Et comment s'y prend-on ?

— Oh, c'est bien simple, mon bon Monsieur.

— Mais encore ?

— Nous allons vous faire une queue mentale.

— …

— C'est-à-dire que nous supprimons ce ridicule appendice

Et que nous l'incorporons au cerveau, en creux,

Par le procédé dit de l'Ubiquité sexuelle infra-métabolique.

— Je vois. Ç'a l'air simple.

— C'est très simple. C'est très beau. Très.

Indélicate

Carbonisée !

On devait aller au Monoprix, avant le coiffeur.

Elle aurait quand-même pu nous éviter ça !

Trois heures

Penché sur le pupitre, Johnson a l'air d'un trombone.

Au coin de la rue, un crissement de pneu.

— Jasper, tu ne vas pas encore nous ramener ta bobonne ?!

Dommage

La place ne manquait pas.

Ni la sérénité.

Le drame, c'était cet accent !

Il paraît

Il paraît, oui…

Tu penses bien que je me suis renseignée !

Remarque bien, c'était un dimanche…

Délire

— Si, je te promets, je l'ai vu : il a cliqué !

— Allons allons, tu auras eu une hallucination !

— Ma pauvre Arlette, comme tu es vieux jeu

Ouverture

Qui que vous soyez, n'espérez pas le rester.

— Mais je venais pour le chapeau…

Oui, oui, nous connaissons cette ouverture !

Entrain

Donc, c'est à la fois un crime contre le réel…

Aujourd'hui, la science.

— À propos, on ne pourrait pas un peu raccourcir la grossesse humaine ?

Madame

Madame frappe doucement au carreau.

Madame est tout sourire, et tout parfum.

Mais entrez donc, Madame, nous finissions justement.

La Page

Tourne la page, ma lapine !

Ma lapine s'endort au bout de trois lignes,

C'est à désespérer de la polésie, vraiment !

Verbes

Si nous conjuguons c'est que le temps et nous ça fait deux.

Si le temps et nous ça fait deux c'est qu'il ne faut jurer de rien.

S'il ne faut jurer de rien c'est que les mots sont de retour.

Si les mots sont de retour c'est que la route est longue.

Si la route est longue c'est que la fête bat son plein.

Si la fête bat son plein c'est que nous dansons avec le temps.

Si nous dansons avec le temps c'est que le Verbe…

Si le Verbe…

Tritanic (de forme sonate)

Sentant la fin venir, le matelot parla ainsi :


Netteurs, Netteuses (© KiM), nous allons couler, je vous le dis.

Le ressac a été plus fort que le réseau, l'affaire est conclue.

Pour ceux qui savent nager, c'est foutu, inutile de faire les malins.

Pour les autres, remettez-moi vos affects de voleurs, et surtout pas de question.

Pas de vague, pas de troll, pas de philosophie : soyons sérieux pour une fois.

Je vais vous piquer trois fois. Trois fois, pourquoi ?

Trois fois parce que. Je n'ai jamais rien fait normalement.

Vous allez mourir, certes, vous allez mourir.

Moi non, mais c'est un détail.

Longtemps, nous nous sommes touchés de bon cœur,

Vous, moi, et même eux.

Mais ce temps-là n'est plus, croyez-moi.

Tous, vous vous demandez ce qui se passe.

C'est pourtant simple :

Aujourd'hui, à onze heures onze minutes exactement,

Un morceau de Réel a percuté notre bloge.

Les protocoles d'autoréparation ont tous échoué, comme prévu.

Cela faisait longtemps que j'attendais cet instant,

J'avais fini par oublier pourquoi j'étais là,

Par croire, presque, que j'étais votre Camarade Matelot.

Bref, je n'ai plus le temps de vous consoler,

Il faut que j'aille toucher mon chèque.

Encore un dernier mot, cependant :

Vous avez voulu vivre dans la Vertu,

Vous allez périr par Nécessité.

Mot à la place

— J'ai des maux de passe depuis dix jours.

C'est intolérable, intolérable, Docteur !

— Récitez-moi ces mots de rue,

Et d'abord mettez-vous toute nue.

— Mais non, je ne peux pas, mettez-vous à ma place !

Dans la rue, tous ces gens, tous ces gens, dans la rue…

— Bien, alors allons sur l'aire de repos, nous serons tranquilles.

Vous êtes une impasse, vous savez !

— Docteur, allons plutôt dans la colline,

J'ai quelque chose à vous montrer.

— Écoutez, Térésa, vous êtes gentille, mais je connais.

Je connais ça depuis longtemps !

(Je ne veux pas voir votre con,

Je veux seulement vous écouter, nue.)

— Mais Docteur, si je parle, si je parle tout haut,

Vous aurez mon mal de passe aussi !

La branche

La main en cornet, il semble écouter.

En réalité, il n'écoute pas du tout,

Il se branche à la branche.

Plus tard, il ira dans les blés,

Et il entendra rire Blanche.

Rire… Blanche parce qu'il est flou.

Taper dièse

Allô, je voudrais parler à Max !

Max est absent pour le moment,

Mais laissez-lui un message !

Max, c'est moi, Kagi, je voulais te laisser un message,

Mais je sens que tu ne vas pas aimer…

Dis toujours !

Non, jamais ! Toujours l'absence, c'est assez lassant.

Vous pouvez réécouter votre message en tapant dièse.

Non, jamais ! Toujours l'absence, c'est assez lassant.

Dis toujours !

Dièse.

Avec ce mot-là

Avec ce mot, c'est la question du …

Qui est posée. Posée et trapue.

D'aucuns diraient pointue.

« Avec ce mot, va, tout s'en va. »

Mais c'est d'un plagiat,

Ce que vous écrivez-là !!!

Science-fiction

Pour abandonner la science-fiction (, il faut)

- Se faire une raison.

- Être un vrai con.

- Être un auteur au crayon.


(Si je voulais abandonner, je crierais plus fort !)

Continuons

La poésie, ça n'attend pas, disait toujours Monsieur Grontier.

— Kagi, on mange !

La poplésie, ça n'attend pas, bande de gougnafiers !!!

Après l'assaut

Et voilà, mes amis,

C'est ainsi, et pas autrement,

Que Kagi s'est enfui.

Son cimeterre au sol,

Ses reins brisés, en larmes,

Mais de rire, sans armes,

Il a poussé un hurlement

Et a pris son envol.

Comme le vent sous sa robe…

Quand de ce pas fiévreux naîtrait un récit…

Hé, oh, Kagi, tu pourrais fermer la porte, quand tu écris ?

(Malheureux, je voulais écrire malheureux…)

La Manipulation de l'orge

Kagi reçoit Le Livre de Georges.

Georges demande à Kagi de parler du Livre de Georges.

Niet, niet, niet ! Pas question de me faire manipuler, fût-ce par Georges !

L'ère de la soupe (et le son)

Depuis les blogs, tout le monde est suspect.

Avant, un auteur, une auteuse, étaient publiés,

On se disait, bon, d'accord, oké, c'en est un.

M(a)intenant, tous s'autopu(b)liquent,

On se dique :

Merde alors, on me prendrait pas pour un con des fois ???

Sieste (encore)

Cette petite peste

Est en train de faire la sieste !

— Je regarde vers l'est.

Danser

Elle a dansé toute la nuit.

Toute seule, avec son frère, avec les chaises.

Tout cela, sans faire aucun bruit.

Sans cœur

Je suis né ainsi, ce n'est pas de ma faute.

Je ne m'en suis aperçu que par hasard, lors d'une consultation cardiologique.

Mon cas est encore à l'étude, et depuis que je sais, je me suis mis à la poésie kagique.

Il s'agit d'une poésie très exigeante, comme vous pouvez le constataute !

Et pourquoi ?

Mais oui, et pourquoi ?

Pour toi, pour rien, sans durée,

La Question déçoit.

Le café

Le café du matin

Est à portée de main.

Comme la vie est noire !

Genre

Figurez-vous qu'il l'écrivait au masculin !

Il écrivait son texte au masculin, l'idiot !

Ah, on peut dire qu'il aveu l'air fin !

Entrez !

Entrez, c'est ouvert !

Oh, n'insistez pas ou je vous le prouverai…

— Tout ça n'est qu'une question d'ovaires.

La pizza

Kagi mange une pizza.

Il n'y a pas de hasard,

Mais il est déjà trop tard.

Quel bazar, quelle razzia !


La morale de cette histoire

Est en forme de poire.

Elsa Hécate

Bien qu'Elsa soit à Alès,

Raymond Queneau, rauque anonyme,

Boris Vian, bison ravi,

Tous en Syldavie,

Ils sont en laisse,

Au bord de l'abîme.

Au bain

Crétins, ô mes chérubins,

Comme Kagi vous aime,

Quand vous trempez votre m…

Dans vos crétines, en vain.

Viatique

Avant de partir, Kagi enfile sa robe.

Il manque un bouton à mon bob !

Vais-je pouvoir traverser la vie ?

Nouveau Message

Blogueur a dit : Nouveau Message !

Et le sage et harmonique Kagi de s'exécuter inlassablement.

Oui, Maître, je t'offre* mon poétique et religieux message.

(*) dès que tu le désires

Rideau

La Sonate à Kreutzer,

La Monade à Leibnitz,

Entre les deux, le rideau de fer.

(Je ne jouerai plus la Sonate de Liszt…)

J'ai pas eu le courage (chanson)

J'ai pas eu le courage de l'éplucher,

Et surtout de la faire cuire,

Et surtout de la faire cuire,

Mon aubergine, mon aubergine jolie.

Et surtout qu'avec kla saucisse,

Et surtout qu'avec kla saucisse,

Ça y aurait fait du moelleux.

Pour les rimes, aussi non plus,

J'ai pas eu le courage,

Et surtout de compter,

Et surtout de compter.

Aubergine jolie, tu verras demain.

Demain, on va s'y mettre.

C'est promis et surtout c'est promis.

Quoi, dimanche ?

Quoi, dimanche ?

Eh oui, le dimanche, Kagi fait la planche.

Et vive la Frange !

Commentaire

Kagi au E-rémi, ça le fera fait fit.

Coupez-lui l'AD aisselles, à ce mec !

Il mérite que d'aller à La Mecque.

Voilà, quoi, c'est un défi

Offre du jour RueDuCommerce

Berce sa palme.

Johnson se rase

Un Philips Arcitec,

Johnson est un artiste !

Trois têtes à mille à l'heure, en piste…

Johnson est à sec,

La joue en feu,

La raie au milieu,

Brandon Johnson brandit son brandon c'est bonnard !

Link

Amis, je vais vous entretenir de la poésie du Link.


Think, my dear, à la real poésie du rap-pink !

Attache-moi, là, hic et nunc, au radiateur en zinc.

Macha m'a dit ma chatte me gratte, Rose.

Machin m'a dit mon vagin me gratte, ma dose !

« Attache-moi, Franz, et dis-moi Gute Nacht…

S'te plaît, ou je sors mon flingue. »


À la place, ce malade me tend sa carte !

— Kagi, poésie sociale de l'aliéné —

Et il arrête net de chanter.


Léo du Hurlement pour Sade

J'ai un titre, j'ai un titre !

Ah oui ? Et c'est pour quoi faire ?

— Pour faire le pitre en enfer.

La Poésie

La poésie c'est comme l'amour :

Routin ni Prosa ne faut,

Dans le profond labour.

Routin dragon, de KiM

DRAGAMOUR

Pensez à faieuvagination et doigté 
dans vos ébats amou
vous c faire l'amour de faço
prosaïque et routin, 
l'amour mourra, 
sûremet et plus tô
qu ne le pens.

Chorégraphie

Sur le plat, cinq étoiles.

Toutes à poil, et sérieusement velues.

À mon claquement de doigt, elles se tirent les poils

Comme des naines grasses fendues du talus.

« C'est obscène ! crie la marchande de poissons. »

« C'est obscène ! gueule le gros garçon coiffeur. »

Tout le monde gueule de la gueule,

Il paraît que c'est la saison.

Ils ne me font pas peur,

Car moi je suis le roi de la galette au beurre(,

Assis sous mon tilleul).

On green dolphin street

Mais qu'est-ce qu'elle foutait là-bas ?

Mais qu'est-ce qu'elle foutait dans la green dolphin street ?

J'y avais dit, pourtant, de rentrer avant la nuite !

Bah !

Tom

Tomtom tournesur lifofone

Je lai di à Bobone

Mais cè une (1) kone

Elledor encocore cocome une (1) cochonne.

Lecalmevien

Le calmevien, le cacalme vienvien,

Surtout le matin.

Penser à acheter du raisin.


(Hommamage à KiM)

Cuirs

L'émir se mire dans sa propre rime —

Ridicule émir qu'on nomme Rémi

Alors qu'il veut être le fier Érim.

Sous le pont des soupirs,

Le voici à son pire :

« Dans des

cures en crues,

des curés se

font sucer

sans sucre. »

C'est ce qu'il s'est permis,

Ce cuirassé des blogs !

On veut le faire cuire

Mais il vaut mieux le fuir

Car sous son front de dogue

Rien n'est plus à sa place

Et la fureur s'enlace

Au dogme du salace.


Didon est à la casse,

René est tout en cuir,

Allez vous faire reluire !

Fumigènes

Acide chlorhydrique et sauce béchamel,

Caramel mou mais vrai chameau,

La tripeuse fait un strip bien à elle.

« Notre Témoin est sur le pot ! »

Pivresse

Effrayée, sans cœur

De tant de pâleur :

Tombé de huit cents livres,

On peut être légèrement ivre.

Sexe

Je fais la planche.

Elle fait le hachoir.

Mais qui le basilic ?

Mise (en scène)

Les grand battoirs en étoile,

La créature monte sur l'escabeau.

Silence ! Elle va (parler)…

— …

(…)

. . .

Mhh, … (h)


Brava !!!

Brava, brava !!!

— Oui ! Ou ! Ui ! (Non, n0n, nOn.)


Brava, brava, brava !!!

— Hm, … (m)

(…)

Grand silence, grand tapage. On casse les chaises. Encore, encore !

Le théâtre est plein, ça craque, ça craquette, ça craquifie !

On entend les bouches se tordre.

Grande émotion, fibres sacrées, derrières moites.

« Col sorriso d'innocenza » (—)

Dominante-Tonique, …

Chhhhhhhhhhhhhhhhht !

Récital en ut

Ahahouzgh plfrut plfrut.

Quoi, vous ne voyez pas qu'elle chante ?

« Ahahouzehg plfrit tirlute en t-ut »

Simone

Une droite, une gauche.

Simone sue.

Même pas nue, et elle pue.

Rien ?

Comment ça, rien ?

Mais c'est impossible, voyons !

Toutes ces larmes, tous ces cris, rien ?

Tout à coup

Et tout à coup…

Coup de théâtre :

Rien ! Elle a pété.

Sonate contrariée

Stéphanie est au lit

Avec Aurélie et Julie.

Euphémie pisse en l'air.

Mais le vent…

Savoir

Johnson mange une pomme.

« Elle est pourrie, ta pomme ! »

Mais tu le savais, pourtant.

Gourme

Elle se gratte, elle se gratte…

Plus elle se gratte, plus ça la démange.

Folle de rage, elle se gratte.

Comment ?

— Comment fait-on, déjà ?

Je ne sais pas, moi,

Mettez-y le doigt !

PH

Bonne soirée, bonne journée,

Bonne après-midi, bonne matinée…

Et ton PH, il est comment ?

Remords orphiques

Arrivé à la fin de la phrase,

Pas question de se relire,

Ou Euridix s'embrase !

Johnson s'en va

Johnson, le fils de John,

Il s'en va sans qu'on le sonne.

C'est une manie, chez lui.

Johnson revient

Johnson revient sur son oubli.

« J'ai oublié le lilas ! »

Et sept fois il marche au pas.

Comme un pied

Johnson revient sur ses pas.

« J'ai oublié mon oubli ! »

Et il refait les sept pas.

1598, andante

Ben Édit de Nanterre serpente entre les tombes.

Et tout à coup, paraphrase :

Georges le Mort lui jette une bombe.

Bureau

Au travail, Fanciulla !

Le grand air et les petits lézards,

Tout ça, et puis aussi de l'art.

Superficiel

Je marche, je marche, au carré.

De toute manière, dit-elle,

Je n'ai plus de ficelle.

Le poète

Il suce un radis, radical, perpendiculaire.

Cavaliero illustre, nom d'une pipe !

(Orlando, cette scène n'est pas si claire.)

Dominator

Atchvouak atchvouik otchvouak…

Kzzgrhlkeh kzzgrhlkah kezzgrhlekh…

Bon, la journée est finie, je crois.

Les blés

« Dans sa cabane, Minnie accueille Johnson.

Elle lui conte son existence, évoque les joies

De sa vie libre en pleine nature. »

Mais qui est Philippe Sollers ?

Pauline mange du chocolat,

Violetta des œufs au plat.

L'intrigue est assez mince.

Largo, molto

Son briquet sous mon nez

Son biscuit à quai, Ah !

Sur la crête du ça…

Carmen-plage

Carmen donne des coups de pied.

Attention, ça fait mal !

« M'en fous, j'ai les pieds sales. »

Nouveau message

Quand nous partirons

Nous ne vous ferons pas signe.

— Retour à la ligne.

Vocalise

Toujours bien mise

La fiancée en rose

Souple vocalise

Morgen

Demain, demain, toujours après

Aujourd'hui, toujours second !

Mais dangereux comme un rebond.

Papa

Ah, cet air !

Le bruit, le vent, le souffle, le crâne…

Mais c'est le Père !

On

On…

Passez, repassez, là, allez, oui, après la virgule…

Qui ?

Serment

Ce soir, j'assermente.

Ce soir je jure, je plaide, je lève la page.

(Mon amour, mets-moi en cage.)

Voix

Ô, salope des salopes,

Cantinière des tropes,

Alabama-Joan déchue,

Marie-Gisèle barbue,

Vanessa du Con,

Jéromine du Nom,

Quand donc, mais quand donc,

Mais quand quand donc

Penseras-tu à oublier

Que je ne peux bander,

Bander qu'à ta voix coupée

De son, d'opaline et de fumée ?

Affaire (rose)

Asus EEE rose, combien de pieds ?

Combien de capitaines noyés ?

Rendez-moi mon GPS !

Consternation

Sirius Pastak, nous vous écoutons.

« Toutes et tous, je vous encule,

Sans aucune précipitation. »

Angie c'est vrai que, pousse-toi, mon chou,

Tu vois bien que la guerre est finie.

Allez, viens donc sur mon duraclou.

— Fantine, nous avons été coupés.

Coupés du sol, de la moelle, coupés coupés,

Vous dis-je ! Ainsi…


Kagi, triste en l'œil et raide du cheveu,

Ne sait pas quand il doit parler.

Toutes et tous, il attend son heure, un peu

Pétrifié, un peu content, et catalogué

De la blogue sans sucre.

Angie du pneu, elle est toute nue, elle lucre

Du bonnet sans pointe, sans partition.

Consternation !!!

Orgie

Marnicrolions sur le dard.

Nos espoirs en forme de poires,

Quand l'orage viendra.

Photo

Et je clique, et je clique…

Elle me coupe la chique.

« Tension, tu sors du cadre ! »

Médiation

Crotale, quand tu voudras,

Reviens sur mon trépas,

Que je sache enfin hurler.

Sottise

Acrimons-nous, me cria-t-elle !

Vociférantes langueurs sur un fil,

Je pris mon gland pour son parapluie.

Soirée

— Esther, va droit au but !

Elle le perce de part en part…

« Et j'aurais pu jouer du luth ! »

Femme

Armée de silence.

Retournée à l'eau,

Dans le fiacre, comme une offense.

Goûter

Acides comme mes tomates,

Ses veines sont sèches,

Et le ciel couleur de pêche.

Théorie

Scaramboles, pétruffades, narmissoles.

Ces fruits sont abjects,

Je les pends par le col.

Le ventilateur

Le ventre à l'air, une virgule à la bouche,

Elle tirait à l'arc, les seins tendus.

Cependant j'ai éteint le ventilateur.

Coupable !

Je suis moi aussi embarrassé.

Elle a précisé qu'il devait être cinq heures.

Matériau, cécité, décédé.

Sieste

Ses varices, comme des algues,

Et ses yeux, comme des sirops.

Sans cuisson, c'était trop !

Grincer

Nefertiti et Calendula

Grincent des dents toute la nuit.

Il n'entend même pas.

Tosca

Escamotée, la cigarière,

Rendue à la pierre…

Tosca, Tosca, Tosca !

Puritanisme

Le téléphone sonne

Mais la casserole aussi.

« Je ne suis pas un puritain. »

Ku court

Kim est revenue !

Ku court tout nu

Dans la forêt de pins.

Thé

Le thé est fort,

Kagi ! C'est comme Éléonore

Qui rit déjà en mi.

Acrobaties

Genadi, le roi du tympan,

Fit la culbute,

Un soir de printemps !

Semper

« Toujours, kaki sous la hutte,

Boudin sur la flûte ! »

Ainsi allait Kagi, méditant.

Penser

« Hématome enclos, casquette, sbire. »

Rentrant son menhir,

Kagi pensait tout haut.

Georges est mort

Il paraît que Georges est mort.

Il avait donc un corps ?

Quel con, ce Georges !

Délais, délais, délais !

Délaissé même pas les siens,

Il s'en retourne vers les chiens.

Ku, obtu comme un vers tout cru.

au revoir








sur la pointe de pieds
d'ici ka se retire
nous savons que ça lui sied

Merde !

Merde, Georges a dit merde.

La rime ne va pas être facile,

Kagi est sur un fil…

action !

avec un "u",
un "a" ou un "i"
kagi agit,






mettons les points sur les i

Signature des plages

Comme le singe dans sa cage

Kagi s'agite sur la page.

À la nage il rejoint la nuit du signe.

Kim à Ki Kagi

À Kim et son Kagi,

Et Ki et Ka et Ku.

Ce petit signe qui pâlit.

D'aujourd'hui à demain

Aujourd'hui, c'est dimanche.

Demain, c'est lundi.

Pendant ce temps, ma vie penche.

Ouf !




Kagi bat des cils ;

Il est enfin seul, tranquille.

Il remercie les cieux.

Comme un vers


Ku est pendu.

À la corde des temps,

Comme un vers, il se balance, nu.

kloungggggggGgggg

Stücke

Schumann, opus 102.

Cette obsession, ce bonheur.

Ce paradis à deux.



GPS HS


Sviki à Svoboda :

« Perdus pour perdus,

Dévorons-nous dans la Skoda ! »

ka donne












le jeudi ka donne
ku lit des centaines des livres
pas assez d'images dans l'écosystème

Ku lit

Le mercredi, Ku lit.

Ovidie aussi, mais au lit.

Pas assez d'images dans Porno manifesto !

loustique

Ginette


Ku a écouté Ginette.

Depuis, il reste là,

Sans bouger. Il n'en revient pas.

la barbe










kagi ku laisse pousser sa barbe
pendant que le soleil s'éloigne;
ki reste au sommet de l'arbre

ka, ki et ku flashés en boîte

borracho











à croire que ku a bu
que ki a ri
et que ka est à plat

Les Kagi sortent en boîte



Saturday night, on va au Navire.

Ka est déjà saoul, Ki c'est encore pire.

Seul Ku, digne et solide, éloigne la fever.

Klang !


Kagi s'applique. Il tire la langue.

Sous son pinceau, soudain, on entend : Klang !

Samedi : il avait prévu de faire de la musique.

prononcé










ku se prononce cou,
ki pourrait être kaï
ka se disait khâ (lin-tsi)

Trio des masques

Si M devient Kim,

Que devient Ki ?

Mille et trois anonymes ?

Planche courbe



Mardi, on lui a dit :

Si tu continues comme ça,

On t'enverra chez Kagi le marquis.

pour ku










pauvre monsieur ku,
jaloux comme un poux
va finir au trou !

pour ki

santiago










depuis le 12 février 1541
kagi ka ne dort plus,
il attend caupolicán.

Ki dort

Samedi de mai,

Ki dort encore ?

Quelle puissance, pourtant, ces huit cors !

ka


ka dessine

ka n'écoute rien

ka est en ruine

À la maison



Le soir venu, et il vient,

Que croyez-vous que fait Kagi ?

Il rentre à la maison, parmi les siens.

Messe noire


Ku écoute la Missa Solemnis.

Sans faire de bruit,

Les souvenirs s'enfuient.

Ki est aux champs

le temps

deux kagi dans gmail
un ku un ka
quelle belle journée

Passacaille

Je me souviens, nous traversions la rue,

La messe avait commencé.

Je l'ai mangée toute crue.

Ki, dame des champs

Pour trois sous, Ki se pavane,

Parfumée, dans la savane.

Elle brandit une passoire à trois trous.

Présentation des Kagi


Ki, Ka et Ku

Trois poils avant l'aube

À la barbe des fous

Intersection

Parfois, Kagi n'a rien à dire.

Il le dit pourtant…

C'est dans le sang !


Poils

Kagi rebrousse dans le sens.

C'est ce qui fait la différence

Avec les chevelus cordicoles.

nègre



GuKa est le nègre de Ki ?
de Kagi pardi !
Ku va là ? Khâ !

Ki aux champs

Mais qui est-ce ?

C'est Ki, aux champs.

Ah ! Toutes ces espèces !

Agenda (Ki)

lunki/1-douche-rien-champs
marki/2-champs-rien-rien-douche-manger/champs
mercreki/3-douche-champs-douche-rien-manger
jeuki/4-douche-rien-manger
vendreki/5-mangetout-rien
sameki/6-surprise-champs/champs
kimanche/7-répétition du marki sans rien-rien

Bon compte. Jamais plus de 7 jours/semaine.
Surtout, ne pas répondre au téléphone, sauf jeuki.

Récaputilatif nocturne. Réveil idem.
Jeuki, minuit moins une, mai 8, année 8.

KI

Ku attend Ki

Ku attend Ki…

Mais qui est Ku,

Si Ko se prend pour Ki ?

la petite amie de monsieur ku

Commencements en fanfare


Nul ne vit blog commencer

D'aussi joyeuse humeur

Pour finir dans la stupeur !

Réussir sa vie

Kagi va fabriquer des fucking machines.

Mais il va les attribuer à Léonard de Vinci,

Et devenir riche il va ainsi.

Les minutes incontestables

Assise à côté du temps,

Norma, sous le vent,

Parle au sous-préfet de la Différance.

kagi vu par guka

GuKa
a envoyé à pvb
cet e-dessin
pour saluer
son ami
KaGiKu

Jessica

Jessica prend un bain.

Pendant ce temps,

Kagi fait couler son sang.

Kagi Ku un dimanche

Poème sans mot

Roue inféconde

Par le hublot, on voit mieux

Le désastre et ses chantres,

Qui scient nos essieux.

Le dimanche de M. Kagi

Lundi je lui ai dit :

Si tu peux faire pire que Kagi,

On t'ouvrira un blog, comme à Georges.

Soude

Kagi aime la douceur.

Souvent, quand il pleure

Lui revient l’odeur de la soude.

Été

C’est l’été chez Kagi.

Les olives sont à point.

On se roule dans les foins.

Vous pouvez fermer la fenêtre ?

Selon Kagi :

Terre à terre comme un pli

Qui n’est pas sûr de lui.

Politique

Le père est sans fond.

La paire est amère.

L'habile est sans terre.

Rien

Rien à dire,

Kagi ne se le fait pas dire.

Le rien coule comme la cire.

Arrivée de Kagi

Kagi arrive chez Kagi.

Il regarde autour de lui,

Et il ne voit rien.